Ride du lion, de la patte d’oie… faut-il commencer le botox ?

Rappelons d’abord que Botox® est une des marques de toxine botulique. Cette toxine est également commercialisée sous d’autres noms tels Bocouture®, Azzalure®, Dysport® ou Vistabel®

Actuellement, en France comme en Belgique, six actes de médecine esthétique sur dix sont des injections de toxine botulique. La technique séduit de plus en plus de femmes, et de plus en plus tôt.

Les moins de 35 ans sont deux fois plus nombreuses à se faire injecter que les plus de 55 ans. Totalement décomplexées face à ce sujet, ces patientes sont bien décidées à retarder les signes du vieillissement.

Pour toutes ces femmes, la toxine botulique reste un produit magique et sûr pour lisser les rides.

Les hommes en sont également de plus en plus friands, même si le ratio reste toujours en faveur des femmes.

Un produit sans danger, mais…pas entre toutes les mains

Chez tous les praticiens, un seul son de cloche : l’injection de toxine botulique est la technique la plus safe qui soit. « Croyez-vous que le monde médical l’utiliserait depuis 1977 pour corriger le strabisme du nouveau-né si ce produit était toxique ? note le Dr Nelly Gauthier, médecin esthétique. Et dans notre domaine, nous l’utilisons depuis vingt-cinq ans. »

Le danger ? Il ne réside pas dans le produit, mais dans la main du praticien. « À la bonne dose, la toxine botulique est efficace pour diminuer la contraction du muscle. Mal dosée ou injectée au mauvais endroit, elle peut être responsable d’un oeil fermé, d’un sourire asymétrique ou d’un front figé. Des complications qui n’arrivent heureusement plus chez les praticiens expérimentés.

Bien maîtrisé, le Botox est un acte léger, rapide, peu douloureux et réversible : on injecte des micro-gouttes avec une aiguille ultra-fine. Ses effets s’installent lentement, en trois à quinze jours, et durent entre trois à six mois, selon la quantité injectée. »